Lisapo
Plusieurs écoliers des différentes établissements primaires de l’avenue Pierre Mulele Ex-24 novembre et ses environs se sont amassés, une fois de plus ce mercredi 9 juin en face de l’Université Révérend Kim (URK) pour glisser sur la montagne des graviers déposés par les constructeurs du saut de mouton de cette même avenue.
Ils sont très nombreux à se donner rendez-vous après les cours à cet endroit située près de la concession de la cathédrale notre Dame du Congo. Leur seule motivation est la sensation que procure la glissade depuis le haut de cette montagne de graviers (ensemble de petits cailloux concassés servant au revêtement des allées, chaussées, dans un jardin…).
Ces matériaux, visiblement abandonnés, forment un toboggan de fortune pour ces jeunes amateurs de sensation forte. Des sensations que procurent généralement les toboggans installés dans des parcs d’attraction ou aires des jeux avec une ou plusieurs pentes, rectiligne ou en spirale, qui permettent de descendre en glissant en position assise.
Cette montagne de graviers est déposé à seulement quelques mètres de la chaussée. Et, ces jeunes élèvent ne mesurent nullement les risques encourus en se livrant à ce jeu dangereux. En effet, une glissade à vive allure pourrait facilement les conduire sur l’asphalte d’une des avenues les plus fréquentées de Kinshasa et causer la mort. Dans le meilleur des cas, ces jeunes peuvent s’en tirer qu’avec des blessures dues au frottement violent avec les différents cailloux qui composent cette pile de graviers.
Bref, tout se passe sous l’œil stupéfait des usagers de cette avenue. Ceux-ci s’étonnent du laisser aller des autorités policières qui eux aussi observent sans réagir attendant peut-être que le pire ait lieu. Pourtant, la maison communale de la commune de Lingwala est juste en face de ce tas de graviers.
Bahatiquement
