Contrairement au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui ne fait pas du recensement administratif de la population un préalable à la tenue des élections, le président du Sénat, Modeste Bahati insiste et signe : « Notre souhait est que le moment venu le gouvernement dégage des moyens conséquents pour l’effectivité des élections à l’horizon 2023 et pour l’organisation préalable du recensement tant attendu ».
Après le recensement de la population, Modeste Bahati veut qu’on s’attaque d’abord aux élections locales.
« Il faut que nous revenions à la légalité en cette matière », a martelé le président de la chambre haute du Parlement.
Faute de moyens, des élections locales n’ont jamais été organisées depuis 2006, alors que les nationales et provinciales sont à leur troisième et deuxième cycle.
« La CENI doit présenter un calendrier où la priorité sera accordée à l’organisation des élections locales pour rendre effective la décentralisation, socle du développement dans les entités locales », poursuit-il.
Sera-t-il entendu ? En 2015, Joseph Kabila et sa majorité présidentielle n’ont pas été entendu par l’opposition qui avait mobilisé la population dans la rue contre l’idée de faire passer le recensement comme un préalable à la tenue des élections.
SN