Des vidéos, des audios et des documents largement partagés sur les réseaux sociaux défraient la chronique depuis 48 heures. Un déballage en règle…sous la ceinture. La vie privée de la plus haute institution de la République étalée au grand jour. La vie de pauvres enfants innocents mise semble-t-il, en danger.
Sur WhatsApp, sur Twitter, sur Messenger, sur Facebook.. on ne voit que ça. Deux familles ou des membres desdites familles ou prétendus tels se livrent en spectacle, exposant la vie privée de la plus prestigieuse des institutions du pays à la polémique, à la risée, ainsi que celle de la “distinguée” première dame. Des Baluba et des Bangala s’en mêlent.
La “Maison civile” dont on attendait une réaction prompte et efficace pour mettre le holà à ce pugilat 2.0 est intervenue assez, pour ne pas dire “trop” tard. A travers un communiqué de presse, elle s’indigne de cette situation, qui aurait dû être réglée dans la stricte tradition africaine de l’arbre à palabres. Elle menace, au passage, de poursuites judiciaires ceux qui poursuivraient cette sale besogne, qui ternit l’image de la famille présidentielle.
On se demande si les Congolais, friands d’histoires de ce genre vont obtempérer à cette mise en garde de la “Maison civile“. Entre-temps, des chansons sont détournées de leur contexte pour alimenter la polémique et ne font qu’envenimer une situation déjà pas bonne. Sur Tiktok, “premiers bureaux” et “deuxièmes bureaux” se lancent des quolibets via des vidéos, faisant dire à certains que les Congolais préfèrent passer leur temps dans des futilités au lieu de penser développement.
N’tombo Lukuti