Les deux diplomates ont voulu avoir des plus amples informations sur le processus électoral qui doit conduire aux élections générales en 2023, question de voir dans quelle mesure accompagner la centrale électorale congolaise.
” La Ceni dont il [Denis Kadima] est le président est l’institution appelée à organiser les élections de 2023 et en proclamer les résultats provisoires. Avec elle, il y a aussi les partis politiques, les organisations de la société civile, les églises qui comptent. Ce n’est pas seulement le processus d’un groupe, mais plutôt de la société tout entière.
Nous amis de la RDC, nous pensons que c’est une échéance importante pour l’avenir de la nation. Donc, il est de l’intérêt général qu’elles soient bien organisées”, a déclaré Carlos Roblès au sortir de son audience.
Et d’ajouter : :”Le président Kadima m’a édifié sur certains détails que je ne connaissais pas. Pour l’Espagne, mon pays, membre de l”Union européenne, on va participer à ce que nous pensons être la meilleure manière. C’est bien évidemment la Ceni qui va décider en tenant compte des suggestions du président de la République…”
Pour l’ambassadeur Royaume-Uni, Emily Maltman, il était question au préalable de faire un état des lieux en évaluant les besoins devant permettre l’organisation dans les délais requis des élections.”Mais aussi comment y arriver de manière transparente et qu’elles soient accessibles à toutes les couches de la population concernée. Un autre aspect abordé concernait la question de la participation de la femme, pas seulement en tant qu’électrice mais aussi comme candidate, représentant la population au sein des assemblées provinciales, voire nationale. “, a martelé la diplomate britannique.
Outre les deux diplomates, Denis Kadima a reçu également dans son bureau l’ancien Premier ministre, Samy Badibanga. L’actuel sénateur insiste sur la mise en place urgente d’un cadre de concertation CENI-partis politiques et acteurs de la société civile pour applanir des divergences.
SN