Un tour au stade Tata Raphaël, on ne peut qu’être envahi par le scepticisme. Les travaux de construction du village des jeux qui prévoit notamment l’érection de douze immeubles de sept étages, n’avancent pas. Mieux, sont presque à l’arrêt.
Mais pour le directeur national de ces jeux, Isidore Kwandja Ngembo, qui a remplacé Didier Tshiyoyo, limogé en octobre dernier sur demande de l’OIF pour notamment des incohérences dans la gestion financière, tout sera prêt en juin 2022. Même promesse pour le gouvernement, à travers le Premier ministre, Sama Lukonde. Mais sur le terrain, rien de convainquant, à moins qu’il ait un plan B. Certaines sources parlent de la réquisition des immeubles privés construits à proximité de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), en substitution de ceux qui devraient être construits au stade Tata Raphaël.
Malgré tout, à l’OIF, on hésite entre report ou maintien de ces Jeux.
Une équipe de l’organisation dépêchée d’urgence à Kinshasa va tenter de définir un calendrier réaliste pour la tenue de ces Jeux au terme de sa mission en décembre. Ces experts vont s’associer à la délégation de l’OIF déjà à Kinshasa depuis le 13 novembre, conduite par la Libanaise Zeina Mina, directrice du comité international des Jeux de la francophonie. Au cas extrême, ils peuvent aussi décider de l’annulation pure et simple de ces jeux initialement prévus en 2021 et reportés en raison de la pandémie.
Les IXe Jeux de la Francophonie doit normalement accueillir les athlètes des 88 pays membres de l’OIF du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa.
SN