Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a ouvert ce vendredi à Kinshasa l’atelier de réflexion sur la planification des mécanismes non juridictionnels de résolution des conflits électoraux pour le processus 2021-2021.
Ces travaux qui réunissent les membres de la CENI et de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME) bénéficient de l’appui technique de l’Ong internationale EISA ( Electoral Institut for Sustainable Democracy in Africa).
Les participants vont essayer de scruter l’environnement politique congolaise pour y identifier des sources potentielles des conflits et leurs différents acteurs. Ce travail va leur permettre de mettre en place un Plan de prévention et de résolution des conflits.
Lors des dernières élections, la justice a réceptionné plus de 1. 800 contentieux électoraux. Un nombre que l’actuelle équipe de la CENI compte sensiblement réduire à travers un mécanisme extrajurictionnel de résolution des conflits. Cela, avec l’engagement de tous.
” C’est inacceptable que des scrutins deviennent des moments d’affrontement au lieu d’être celui du triomphe de la démocratie”, a déclaré le président Denis Kadima.
” Le conflit le mieux géré est celui qui est anticipé”, argue le directeur-pays d’EISA, Raphaël Ouattara.
Il a dit la disponibilité de son organisation à accompagner techniquement le CIME dans ce domaine.
SN