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Le porte-parole du gouvernement provincial du Haut-Katanga indique qu’au total deux personnes sont mortes et trois autres blessées lors des affrontements survenus lundi 05 décembre à Lubumbashi entre les jeunes de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) et ceux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Aerts Joseph Kayumba l’a fait savoir dans la lecture du compte-rendu de la réunion du conseil provincial de sécurité présidée par le gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe.
« Le conseil de sécurité déplore ces violences qui ont occasionné la mort de deux personnes et trois blessés ainsi que les troubles à l’ordre public et du bon fonctionnement des activités commerciales dans la ville de Lubumbashi », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Le conseil de sécurité rassure toutefois la population entière que les services de sécurité ont rétabli l’ordre et félicite les citoyens épris de paix et des valeurs civiques qui ont refusé de répondre à l’appel de violence. C’est l’attitude citoyenne attendue de tous les congolais conformément au leitmotiv du président de la république, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui en appelle à la vigilance totale de tous les compatriotes en ce moment d’agression de l’est de notre pays par des forces étrangères sous couvert du mouvement terroriste du M23 ».
Tout en présentant ses condoléances aux familles éprouvées, le gouvernement provincial du Haut-Katanga met en garde tous les semeurs de troubles, de division dans cette partie de la République démocratique du Congo et invite la population à vaguer à ses occupations en toute ” quiétude. ”
Rappelons que les jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de Félix Tshisekedi et ceux de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) du feu Gabriel Kyungu se sont affrontés dans la matinée du lundi dernier à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. D’après plusieurs sources, ces échauffement ont débuté au centre-ville lorsque les jeunes de l’UDPS sont partis au marché du quartier Bongonga pour récupérer le travail de perception des frais auprès des chauffeurs, reconnu jusqu’à présent aux jeunes de l’UNAFEC. Cette situation avait paralysée toutes les activités avant l’intervention de la police.
Elie Ngandu
