Dans un communiqué jeudi 31 août dernier, le gouvernement de la République indique qu’il a suivi avec attention et consternation les événements survenus le mercredi dans la ville de Goma, consécutifs à l’appel à manifester contre la MONUSCO, la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de I’Est et les ONG internationales, lancé par les adeptes de la secte mystico-religieuse dénommée : ” La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations “, dirigée par Ephraim Bisimwa.
Selon le gouvernement, les initiateurs de cette manifestation ont mené des actions qui ont porte atteinte a l’ordre public et causé la mort par lapidation d’un élément de la police entrainant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville.
D’après le rapport transmis par les autorités militaires et médicales, le gouvernement congolais avance un bilan de 43 décès, 66 blessés, 158 personnes appréhendées y compris le leader de la secte, qui se trouvent actuellement entre les mains de la justice.
Tout en déplorant les pertes en vies humaines, le Gouvernement de la République présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime toute sa compassion aux blessés.
” Il [Gouvernement nlr] soutient l’enquête ouverte après de l’Auditorat militaire de garnison de Goma pour que les responsabilités soient dégagées et que les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice “, lit-on dans ce communiqué.
Dans cette perspective, le gouvernement congolais précise que les services de sécurité sont formellement instruits à collaborer avec la justice militaire dans la collective des éléments de preuve. Par ailleurs, il rassure qu’aucune impunité ne saurait tolérée et que ceux qui ont été interpellés seront jugés en flagrance dans les prochaines heures.
Par la même occasion, le gouvernement annonce la descente incessamment de sa délégation à Goma pour faire le point général de la situation. Enfin, il réitère l’appel au calme lancé à la population locale par l’autorité provinciale, et l’invite à la vigilance.
Elie Ngandu