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La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté mardi 21 novembre dernier, à tester les dispositifs électroniques de vote communément appelés ” machines à voter ” dans la province du Kongo Central et à Kinshasa.
Pour ce faire, la Centrale électorale a confié cette mission à une équipe de la Cellule de communication pour retracer les opérations de test grandeur nature des Dispositifs électroniques de vote (DEV) dans les 12 antennes de Kinshasa et des territoires de Kasangulu et de Madimba, dans le Kongo Central.
Selon Dieudonné Muntuabu, suppléant du superviseur empêché, l’objectif de cette opération est de tester le fonctionnement des machines à voter ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent et expérimenter le système de transmission des données de la CENI.
” L’objectif de cette opération, c’est de tester son fonctionnement ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent, en plus nous expérimentons notre système de transmission des données. Exactement comme en situation réelle tel que cela se passera le jour du vote, le 20 décembre 2023. C’est dans les mêmes conditions que nous passons ces tests. Ainsi, nous allons relever tout ce que nous aurons observé pour que nous puissions améliorer le fonctionnement de notre système et faire des réglages qui conviennent. Ce n’est qu’après tout cela que nous nous assurerons qu’il n’y aura pas des problèmes “, a-t-il déclaré lors de son passage dans l’antenne CENI situé à Kalamu.
Selon lui, l’équipe de la CENI a mis sur chaque machine 700 bulletins de vote qui permettront de voir comment les machines réagissent et se comportent après une importante série d’opérations de vote.
” Parce que nous voulons vraiment être certains que nous n’aurons pas de mauvaises surprises, par exemple des machines qui lâchent durant le déroulement du vote. Le tout est de vérifier lorsque la machine est encore fraichement mise en marche et après le rythme qui lui sera imposé, au fur et à mesure qu’on va avancer dans le temps. C’est en somme des tests en profondeur pour avoir suffisamment d’assurance en termes de capacité opérationnelle “, a-t-il renchéri.
Signalons que les formateurs électoraux provinciaux (FEP) et les formateurs électoraux territoriaux (FET) qui sont en session de formation présentement participent à ces tests grandeur nature des dispositifs électroniques de vote.
Elie Ngandu
