En réponse au message des évêques de la Catholiques membres de la CENCO, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’étonne des observations superficielles contenues dans leur récente déclaration en rapport le déroulement des élections générales du 20 décembre 2023 dernier.
Dans un communiqué publié ce vendredi 19 janvier 2024, la Centrale électorale indique qu’elle aurait vu que les acteurs de l’église se penchent sur les vraies causes des irrégularités constatées et documentées lors du scrutin. En lieu et place d’émettre des simples avis qui n’aident pas le pays à pouvoir améliorer les processus futurs.
” Avant d’être des faits matériels, la fraude et la corruption, deux concepts qui transparaissent en filigrane dans le message de la CENCO, sont des actes délibérés qui relèvent fondamentalement de l’éthique et de la morale. Il est injuste que la CENCO puisse allègrement les imputer exclusivement au pouvoir organisateur des élections en RDC dans une situation où il est clairement établi qu’au lieu d’être organisatrice de ces actes répréhensibles, la CENI a été victime des comportements et des agissements de certains acteurs bien identifiés dans notre société. Pour preuve, pour la toute première fois, la CENI n’a pas hésité à diligenter des enquêtes et à prendre des sanctions exemplaires contre les délinquants électoraux, notamment les candidats, les autorités politico-administratives ainsi que son personnel “, lit-on dans ce document de la CENI.
Par ailleurs, la CENI loue le travail abattu par son équipe dirigeante investie avec un retard de 28 mois. Il s’agit notamment de l’organisation de 4 scrutins combinés sur le territoire national et, pour la toute première fois, pour la diaspora congolaise dans 5 pays sélectionnés pour la phase pilote (Afrique du Sud, Belgique, Canada, Etats-Unis et France) dans le strict respect du délai constitutionnel, en dépit des contraintes diverses (logistiques, financières, sécuritaires et opérationnelles.
Toutefois, la CENI indique qu’elle n’a pas la prétention d’avoir accompli sa mission à la perfection. L’institution que dirige Denis Kadima souligne qu’elle a été constamment prompte à
reconnaitre et assumer ses responsabilités chaque fois que cela était nécessaire, mais également essayé d’apporter des solutions idoines et des mesures correctives qui s’imposaient.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué de la CENI :
Elie Ngandu