Le collectif des enfants des travailleurs de la société Minière de Bakuanga (MIBA) n’est ni de loin ni de près impliqué dans la marche de colère projetée le samedi 20 avril prochain, par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Base MIBA), à travers les artères de la ville de Mbuji-mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.
C’est une précision apportée ce mercredi 17 avril à notre rédaction par le président dudit collectif, Jean Mayamba Wa Kalombo. À l’en croire, sa structure prévoit plutôt une marche de colère à Kinshasa, la capitale congolaise, pour, non pas s’attaquer à un individu, mais demander auprès du chef de l’État, la relance tant espérée du seul poumon économique de l’espace grand-Kasaï.
« Le collectif des enfants MIBA n’est ni de loin ni de près dans l’organisation de la marche de l’UDPS Base MIBA. Nous pouvons être tous dans la MIBA mais dans des structures différentes. Nous sommes collectif des enfants MIBA et avons notre propre action que nous avons projetée sur la ville de Kinshasa afin de demander au chef de l’État de s’impliquer totalement dans la relance de la MIBA, car cette dernière traîne beaucoup. Nous allons également demander des poursuites judiciaires contre ceux qui se sont impliqués dans l’actionnariat fictif MIBA-SIBEKA, pour protéger l’avenir de la Société », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Nous ne sommes pas dans une lutte contre quelqu’un, nous sommes une structure indépendante qui va dans l’avantage des retraités, fonctionnaires etc…Notre marche reste confirmée pour le 25 avril 2024 à Kinshasa. Quant à la marche de l’UDPS Base MIBA, nous ne nous y intéressons pas ».
Par ailleurs, le collectif des enfants MIBA réitère son soutien indéfectible au Conseil d’Administration et à la Direction Générale de la société. Il appelle à cet effet les enfants MIBA au calme, car dit-il : « Le train de la relance de la MIBA est en marche et le seul machiniste reste le Chef de l’État lui-même ».
LISAPO