La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est engagée à apporter les éléments de preuve au procureur général près la Cour de cassation concernant l’invalidation de certains candidats aux législatives pour fraude lors des élections de décembre 2023.
Au Cours d’une réunion mercredi 17 avril 2024 avec Firmin Mvonde, la délégation des experts de la CENI par conduite par Marie-José Kapinga, secrétaire exécutif national adjointe, a reconnu n’avoir pas transmis les éléments techniques probants et individuels ayant milité à l’invalidation de ces candidats.
À l’en croire, ce retard fait suite aux nombreuses sollicitations judiciaires dans les juridictions où les agents de la CENI comparaissaient à titre de renseignants.
Par ailleurs, la Centrale électorale s’est engagée à les lui faire parvenir dans les meilleurs délais, suivant le chronogramme consensuel retenu.
En janvier dernier la CENI a annulé les suffrages de 82 candidats aux législatives pour fraude, corruption, incitation à la violence, vandalisme de matériel électoral et détention illégale des dispositifs électroniques de vote (DEV).
Trois mois après, le procureur général près la Cour de cassation a renseigné qu’elle manque des preuves pour poursuivre ces candidats accusés de fraude par la CENI.
Il a par la même occasion fait appel à tout celui qui détiendrait une information de nature à faire avancer l’instruction de se présenter auprès de tout office de Parquet pour contribuer à la manifestation de la vérité.
Elie Ngandu