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Kasaï Oriental : Vers l’éradication de maux qui freinent la relance de la MIBA

L’épineuse question de la relève de la société Minière de Bakuanga (MIBA SA) demeure à ce jour la principale préoccupation du collectif des enfants des travailleurs de de cette société.

Des années se sont écoulées, la MIBA toujours dans les oubliettes, malgré plusieurs promesses des autorités de la République Démocratique du Congo rassurant sa relève dans un bref délai.

La situation devient plus pire, surtout qu’il est à considérer que plusieurs autres filiales de la MIBA, dont la SOGAKOR et la BIOPHARCO sont en faillite, par manque du nécessaire. Cette situation, estime le Président du collectif des enfants MIBA, ne peut être résolue que si la Société Minière de Bakuanga est relancée, du fait de ses potentialités énormes, dont plus de 13 massifs à son actif, à même d’aider les autorités à endiguer la conjoncture économique actuelle qui gangrène la province du Kasaï-Oriental en particulier et l’espace grand-Kasaï en général.

Des entraves à la relance de la MIBA

Plus d’une personne rêvent de la relance de la MIBA. Mais seulement, la société est combattue de tous bords et confrontée à divers entraves, qualifiés de “mafia” par le collectif.

À l’en croire, des ennemis du bien-être de l’enfant est-kasaien entendaient détruire la société par le partenariat fictif MIBA-SIBEKA qui, après la dissolution judiciaire de la société d’entreprise belge SIBEKA, a pris une autre dimension. Dans le but d’accomplir leur sale besogne, les représentants de la SIBEKA et leurs complices, ont prétendu être venus par la baguette magique de ASA Groupe Ressources, pour finalement piller et voler les ressources minières du poumon économique de l’espace grand-Kasaï.

Dès lors, le collectif révèle que ASA Groupe ne figure nulle part dans les statuts harmonisés de la MIBA depuis 2014, ce qui insinue que cette entreprise ne peut être actionnaire minoritaire de la vache laitière de l’espace grand-Kasaï, car son existence au sein de la MIBA, ne serait-ce qu’une autre trahison et une escroquerie à ciel ouvert, contre la Société et l’Etat congolais, soutient le collectif.

Les élus nationaux chargés d’une lourde responsabilité

Le collectif des enfants MIBA veut cette fois-ci être rassuré de la relance de l’entreprise et compte désormais sur l’apport des députés nationaux élus de l’espace grand-Kasaï. Fier de les avoir faits ses représentants, le collectif les appelle à une prise de conscience, pour souligner plus que jamais, la situation de défaillance actuelle qui caractérise la MIBA, dans leurs diverses interventions au perchoir de l’assemblée nationale.

Les enfants MIBA veulent surtout que les élus nationaux plaident, comme il est de leur devoir, pour que la MIBA appartienne cette fois-ci totalement à l’État congolais, afin d’ouvrir la prérogative à des partenaires sérieux et capables, qui puissent contribuer à l’essor de la Société.

Toutefois, les enfants MIBA exhortent les élus du peuple à collaborer directement avec le Comité de gestion de la MIBA sur des questions qui engagent la société, au lieu de prêter l’oreille aux syndicalistes qu’ils qualifient de ” corrompus, traîtres et dépourvus de défense “.

La nouvelle première ministre est aussi concernée par cet appel pathétique que lance le collectif des enfants MIBA. Il estime qu’en accordant les ministères des finances, portefeuilles et mines aux personnes honnêtes et compétentes, Judith Suminwa Tuluka aura à résoudre le problème de cette grande entreprise, qui a périclité depuis à présent plusieurs années, laissant des foyers dans l’impasse à cause du chômage et de la précarité financière, surtout que l’État congolais compte à ce jour plus de 200 mois d’arriérés de salaires dont il est recevable des fonctionnaires. En outre, la situation de décompte finale des pensionnaires et retraités MIBA demeure sans espoir.

C’est dans cette optique que les membres du collectif habitant à Kinshasa considérant la situation actuelle du pays, marqué par la renaissance des institutions, ont reporté leur marche de colère prévue ce jeudi 25 avril, pour des raisons liées à l’aménagement du gouvernement central, qui sera chapeauté par Judith Suminwa Tuluka.

Le collectif reste rassuré que la sortie et l’installation de la nouvelle équipe gouvernementale apportera un vent nouveau au poumon économique de l’espace grand-Kasaï, aujourd’hui jeté dans les oubliettes sous l’œil ouvert des autorités compétentes qui ne s’illustrent que par des promesses pleines d’utopie.

Le comité de gestion, premier pilier de relance de la MIBA

Les efforts que déploient le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la MIBA, dirigés respectivement par le PCA Jean-Charles Okoto et l’ADG André Kabanda Kana ne passent pas inaperçus aux yeux des enfants MIBA. Réunis au sein de leur collectif, ils remercient ces deux figures pour la signature du contrat de préfinancement de la MIBA avec l’entreprise américaine CENTREVILLE, qui a bénéficié à la société plus de 5 millions de dollars américains, somme à même de contribuer tant soit peu à la problématique de relance.

Aussi, le comité de gestion de la MIBA a rencontré les éloges du collectif, pour avoir récemment signé un contrat de partenariat avec l’entreprise tchèque SEKO, en vue de réhabiliter les barrages hydroélectriques de Tshala, Lubilanji 1 et 2, marquant ainsi un pas décisif vers la relance de certaines activités au sein de la MIBA.

Ils ont marqué leur bilan, en produisant en l’espace d’un mois seulement, plus de 50 milles carats de diamants et résolu de manière urgente la problématique de moyen de transport des fonctionnaires et travailleurs de la société, ajoute le collectif.

Il les exhorte donc à travailler côte à côte et rester soudés ensemble, pour en finir avec la défaillance de la Société Minière de Bakuanga.

Affaire 7 000 milles dollars pour la location de 2 bus Tansco

L’ Administrateur Directeur Général de la société Minière de Bakuanga (MIBA SA) est accusé de surfacturation, pour avoir selon ses détracteurs, signé un contrat entre la MIBA et la société des Transports au Congo (TRANSCO), portant sur la location de deux (2) bus pour le transport du personnel, au coût de 7 milles dollars américains, en raison de 3 500 dollars américains par bus, sans l’approbation du Conseil d’Administration.

À ces maux, le collectif des enfants MIBA apporte son éclairage. Il précise que la surfacturation incriminée à l’Administrateur Directeur Général de la MIBA n’est qu’un mensonge cousu de fil blanc orchestré par des personnes mal intentionnées pour ternir la renommée de l’ADG.

Il indique que la location d’un bus par jour, se négociait à 700 dollars, et non à 3 500 dollars américains, comme prétendent certaines langues sur la toile.

Toutefois, les enfants MIBA restent derrière le chef de l’État, le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la MIBA pour tout ce qu’ils font et continuent de faire, dans le compte du poumon économique de l’espace grand-Kasaï. La MIBA connaîtra t-elle sa délivrance tant attendue ? Seul l’avenir nous en dira plus.

LISAPO

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