Dans la ville de Mbuji-mayi, en République démocratique du Congo, on constate une circulation automobile particulièrement fluide sur les routes, y compris sur les nouvelles voies récemment asphaltées.
Contrairement à de nombreuses autres villes africaines où le trafic routier peut être dense et chaotique, Mbuji-mayi se distingue par ses rues relativement dégagées.
Bien que les habitants aient connaissance des travaux de réfection routière effectués, notamment sur l’avenue Kasavubu dans la commune de la Muya, la présence de véhicules motorisés reste limitée.
On y observe principalement la circulation de motos-taxis, ces deux-roues qui permettent aux citadins de se déplacer de manière plus agile dans les artères du chef-lieu de la province du Kasaï Oriental.
Cette situation tranche avec l’image classique des mégalopoles africaines engorgées par un trafic intense. À Mbuji-mayi, les automobilistes semblent rares, laissant la priorité aux modes de transport plus légers et plus maniables.
Cette faible densité automobile s’explique probablement par des facteurs économiques et sociaux propres à la région. Le niveau de motorisation relativement bas dans certaines provinces de la RDC peut en effet se traduire par une prédominance des déplacements à pied ou en deux-roues motorisés.
Quoi qu’il en soit, cette particularité confère à Mbuji-mayi une atmosphère plus apaisée et plus propice aux déambulations piétonnes, offrant un contraste saisissant avec les embouteillages chroniques observés dans d’autres villes du pays.
Elie Ngandu