La Société Minière de Bakwanga (MIBA) se retrouve actuellement au cœur d’une crise profonde qui met en lumière des enjeux cruciaux de gouvernance d’entreprise et d’intégrité économique.
Les récents développements ont exacerbé les tensions internes, mettant en opposition la Direction Générale et l’Assemblée Générale sur la question sensible de l’harmonisation des statuts de la société.
Au centre des débats, le collectif des enfants MIBA, sous la direction déterminée de Jean Tshombe Ohindo, a levé la voix contre le Président du Conseil d’Administration (PCA), l’accusant de favoriser des intérêts personnels au détriment de l’intérêt public.
Les critiques se concentrent sur l’intégration controversée d’ASA Resources Group dans l’actionnariat de la MIBA, une décision perçue comme potentiellement préjudiciable à la relance économique tant attendue de cette entreprise stratégique pour la République Démocratique du Congo.
La situation s’est encore compliquée avec les actions en justice initiées par le Directeur Général, André Kabanda Kana, pour contester les modifications récentes des statuts de la MIBA lors d’une assemblée générale extraordinaire à Kinshasa.
Ces développements soulignent l’importance critique des décisions prises au sommet de l’entreprise, non seulement pour sa stabilité interne mais aussi pour son impact économique et social à l’échelle nationale.
Dans ce contexte tendu, où les intérêts de l’État et les dynamiques du marché se confrontent, il est impératif de trouver un équilibre qui préserve l’intégrité de la MIBA et qui garantisse sa contribution positive au développement durable du Kasaï-Oriental et au-delà.
La transparence, la bonne gouvernance et le respect des principes éthiques doivent être au cœur des décisions à venir pour assurer un avenir prospère à cette institution historique et stratégiquement importante pour la RDC.
Nous restons vigilants quant à l’évolution de cette situation complexe et nous engageons à informer nos lecteurs sur les développements futurs qui façonneront le destin de la MIBA et de ses parties prenantes.
Elie Ngandu