La marche projetée ce vendredi dans les rues de Kinshasa par les partisans de l’opposant Jean-Marc Kabund a été réprimée par les forces de l’ordre.
Les manifestants, qui réclamaient la libération de leur leader, ont été confrontés à des gaz lacrymogènes et à des arrestations durant la manifestation.
Dans un message publié par sa cellule de communication, l’Alliance pour le Changement (A.Ch), le parti de Kabund, a réagi fermement à cette répression en le qualifiant de « violence intolérable ».
Le parti de Kabund précise que les manifestants ont été victimes d’arrestations arbitraires, de violences physiques, et d’usage de gaz lacrymogènes malgré leur comportement pacifique.
« Bien que nos manifestants aient marché sans violenter les personnes, ni casser quoique ce soit, nous avons tout de même , assisté au cours de cette même marche, à des arrestations arbitraires, suivies des frappes, lancement de gaz la crimogene contre les paisibles citoyens, qui ont pourtant, manifesté pacifiquement, ce vendredi 09 août 2024 », souligne le parti de l’ancien 1er Vice-président de l’Assemblée nationale.
Le bilan de cette répression inclut plusieurs arrestations, dont celles du Secrétaire Général du parti, de son Adjoint, ainsi que d’autres membres, y compris le fédéral de Tshikapa.
L’Alliance pour le Changement dénonce ces abus et appelle à la solidarité de l’opinion nationale et internationale. Le parti continue de réclamer la libération sans conditions de Jean-Marc Kabund et exhorte ses militants et le peuple congolais à rester déterminés malgré la répression.
Elie Ngandu