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Face à la vente clandestine du maïs provenant du Service national, le Gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbuebua Kapo, a pris des mesures fermes pour rétablir l’ordre.
Après avoir découvert que ce produit était vendu à un prix exorbitant, atteignant jusqu’à 100 000 francs congolais pour un sac de 50 kg, il a ordonné la saisie immédiate des marchandises et l’interpellation des responsables.
Ce sont au total 817 sacs de maïs qui ont été confisqués par les services de sécurité sur instruction du Gouverneur. Six commerçants, principalement des vendeuses communément appelées “Diamanyi”, ont été arrêtés et ont avoué avoir acheté ces sacs à 75 000 francs congolais avant de les revendre à des prix beaucoup plus élevés, sans autorisation du gouvernement provincial.
Lors d’une rencontre avec les responsables provinciaux du Service national, Jean-Paul Mbuebua Kapo a clarifié que cette action visait à protéger la population contre une spéculation injuste sur un produit de première nécessité. Il a fermement rejeté les accusations de tracasserie portées contre son administration et a insisté sur la nécessité de mieux organiser la distribution du maïs, en concertation avec les autorités locales.
Les responsables du Service national ont expliqué que les sacs de maïs avaient été donnés aux transporteurs en guise de paiement pour des services rendus, faute de moyens financiers. Cependant, ces transporteurs avaient entamé la vente sans attendre le lancement officiel.
Les autorités du Service national se sont engagées à améliorer leur communication avec le gouvernement provincial et à collaborer pleinement pour éviter de nouveaux incidents.
Le lancement officiel de la vente du maïs est prévu pour la semaine prochaine. Quatre entrepôts sont actuellement en cours de remplissage pour permettre à la population d’accéder plus facilement à ce produit, notamment chez M-TSHIA à Bakuadianga, au marché SIMIS, à l’avenue Tatu Nkolongo et au marché Kabinda.
Jean-Paul Mbuebua Kapo a rappelé aux responsables du Service national l’importance de travailler dans l’intérêt de la population et non à son détriment, appelant à une meilleure transparence dans la gestion des denrées de première nécessité.
Elie Ngandu
