IMPACT/RDC a procédé, mercredi 26 fevrier 2020 à la clôture des travaux de l’atelier d’échange sur ” la formation, l’exportation de l’or d’exploitation artisanale de la RDC et développement communautaire”, au cercle Gourmand de Kinshasa. Les acteurs miniers évoluant dans le secteur ont évalué le projet ” Or Juste” de l’IMPACT, une organisation non-gouvernementale de droit Canadien qui travaille pour la transformation de la gestion dans les zones où la sécurité et les droits de la personne sont menacés.
A la fin de ces assises, les participants ont formulé des recommandations et des leçons apprises par rapport à la première phase du projet” Or Juste”. Il s’agit notamment de renforcer le suivi de la mise en œuvre de la traçabilité par les services de l’Etat ; d’appuyer les femmes de Mambasa dans leur travail de sensibilisation, d’éducation sur les violences faites aux femmes et questions du genre ; adapter le fonctionnement des coopératives aux mécanismes de l’OHADA; sensibiliser les exploitants de l’or pour recourir au circuit officiel, etc.
L’occasion était tout donnée de partager les résultats, les défis et surtout les leçons apprises tirées du projet financé par le gouvernement canadien intitulé : ” Création des chaînes d’approvisionnement responsable des minerais pour le développement de l’Afrique”. Un projet de 5 ans qui prend fin en 2020 et qui était axé notamment sur la bonne gouvernance du secteur minier artisanal des 3Ts et l’or dans le but ultime de contribuer au développement et à la sécurité des femmes, des hommes et des enfants dans les communautés minières en RDC et dans la région des grands Lacs.
“Le secteur minier est celui du développement qui présente toujours les défis” a indiqué la directrice générale de l’IMPACT, Joanne Hébert dans une interview lui accordée par la presse. D’où il faut une synergie entre le ministère de tutelle, les ONGs, les privés pour contribuer au développement de ce secteur. Le projet ” Or Juste” mérite une deuxième phase pour améliorer les conditions de l’exportation de l’or d’exploitation artisanale de la RDC.
Elle a toutefois rassuré que la traçabilité et la diligence raisonnable pour l’or artisanal en RDC est possible du puit jusqu’ au point d’exportation et jusqu’au consommateur final avec analyses justes à base de données fiables sur la chaîne, la sécurité et des analyses sur les impacts au niveau du développement durable.
D’après Joanne Hebert , le projet ” Or Juste” dans la province d’Ituri, demontre qu’il est possible de canaliser l’or artisanale du Congo dans le marché international de façon responsable et tracée. Il faut donc, étendre ces efforts malgré les obstacles identifiés au cours du projet. Il est vrai que l’or artisanal du Congo coûte cher au marché mondiale. On doit le rendre concurent au marché international pour ne pas perdre la clientèle. La directrice de l’IMPACT a énuméré les obstacles qui sont notamment; les frais d’exportation, le timing lié à l’exportation, les ressources gaspillées mais avec espoir des procédures efficaces qui vont s’ajouter bien sûr au coût, à la lourdeur et à la légalité, etc.
Rappelons qu’en République Démocratique du Congo et avec l’appui d’Affaires Mondiales Canada ( AMC), IMPACT met en œuvre son projet qui inclut six volets dans le minier à savoir; la mise en œuvre du Mécanisme de Certification régionale de la CIRGL et du devoir de diligence de l’OCDE au niveau régional et au niveau de la RDC en Ituri cette fois-ci; les plus grands défis de cette mise en œuvre càd son adaptation et application au secteur de l’or artisanal , de son point d’extraction et d’exportation ; la protection de l’environnement autour des sites miniers; l’autonomisation de femmes opérant dans le secteur minier artisanal en RDC; appui à plusieurs associations communautaires et partenaires de la société civile; et enfin la recherche sur le commerce illicite et les flux d’or qui continue a encouragé la fraude et défaire les efforts en cours ( étude sur Dubaï, l’Inde et le trafic transfrontalier). L’ONG Impact a ses bureaux à Kinshasa, Bunia, Mambasa et Kolwezi en plus de Kampala et Abidjan et dont le siège se trouve à Ottawa au Canada.
Perpetue Luk