Tout a commencé dans sa propre maison avant d’amener la fille à son lieu de travail (Il était sentinelle dans un hôpital de la Croix-Rouge dans la commune de Maluku) pour abuser de la fille toute la nuit.
Informée de la situation, sa tante n’a pas cru. Elle a traité Hortense de sorcière qui tenait à dissoudre son mariage. Et le violeur a continué ses forfaits jusqu’à ce que la fille développe une fistule et des infections sexuellement transmissibles.
Sérieusement malade, Hortense a été gardée sciemment à la maison en lieu et place de la transférer dans une structure hospitalière, de peur qu’on atteste un cas de viol. Le jour où Hortense décide de sortir de la maison, les voisins du quartier sont stupéfaits de son état de santé.
Elle a finalement eu le courage de dénoncer les abus de son oncle. Aussi, la complicité de sa tante qui refuse de croire en la vérité des faits.
Les voisins ont porté cette affaire devant l’officier de la police. Mais, par peur d’une tante menaçante, Hortense a nié les faits devant la police.
De retour à la maison, le fameux oncle a de nouveau commis son habituel forfait malgré l’état de la fille. Criant à l’aide, les mêmes voisins sont venus secourir Hortense et le bourreau a pris le temps de s’en fuir.
Arrivée à l’hôpital général de référence de Maluku, le Comité National Femme et Développement (CONAFED) a facilité la prise en charge médicale de cette fillette de 12 ans. Ce, à travers son projet de lutte communautaire contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) faites aux femmes et aux jeunes filles paysannes dans cette partie de la capitale, avec l’appui de Medicus Mundi.
Pendant qu’elle subissait les premiers soins d’urgence, Hortense a malheureusement succombé. Le violeur a surgi sur le lieu pour constater le fait et il a été tabassé à mort et brulé vif par la population. Son épouse a alerté la police pour essayer de sauver la vie de son mari. Admis à l’hôpital avec sa femme comme garde malade, il décède à son tour de ses blessures.
Le Conafed en tant que structure qui milite pour les droits des femmes et des jeunes filles, déplore cette situation.
« Des pareils cas sont nombreux dans notre pays, indique son chargé de programme Rodin Muvuyu, et méritent d’être dénoncés pour que les auteurs soient condamnés et purgent leur peine ».
*Nom d’emprunt
Génie Mulobo