L’Assemblée nationale a ouvert ce lundi sa session ordinaire de mars.Dans son discours, le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso, a confirmé que les réformes électorales seront la priorité de cette session. « Les lois qui ont trait à l’organisation des élections, en l’occurrence la loi électorale et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale bénéficieront de la priorité dans leur examen“, a déclaré Christophe Mboso.
Toutefois, il a laissé échapper une possibilité de révision constitutionnelle dans la mesure où, dit-il, “certaines options de réforme envisagées dans la proposition de loi électorale impliquent nécessairement la révision de certaines dispositions constitutionnelles dont la procédure impose suffisamment de temps ».
Depuis la sonnette d’alarme, début mars, de l’église catholique appelant à la nécessité de respecter le délai constitutionnel de 2023, la question électorale revient sur toutes les lèvres au pays entre pro et anti-pouvoir. Entre-temps, la nouvelle équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’est pas encore installée. Mboso appelle ainsi les confessions religieuses et d’autres structures de la société civile à désigner le plus rapidement possible leurs représentants à la CENI.
SN