C’est le cas de Lambert Mende Omalanga et son bras droit dans la CCU, Thierry Monsenepo. C’est le cas aussi de Franck Diongo, Basile Olongo, Justin Bitakwira, très actifs depuis des mois comme soutiens inconditionnels de Félix Tshisekedi.
On ne retrouve pas non plus le nom de Triphon Kin Kiey Mulumba, un des premiers à avoir rejoint Félix Tshisekedi avant les élections de 2018, ou encore Steve Mbikayi. Ce dernier s’est battu depuis plusieurs semaines pour figurer dans la nouvelle équipe gouvernementale alors qu’il était ministre sortant des Actions humanitaires et Solidarité nationale.
Fondateur d’une structure aux contours flous dénommée «Front patriotique 2023», qui s’est fixée pour mission de faire élire Félix Tshisekedi à la prochaine présidentielle comme candidat unique de l’Union sacrée de la nation, Steve Mbikayi n’a pas obtenu gain de cause face à Modeste Bahati, qui ne l’avait pas proposé comme candidat ministre pour le compte de l’Afdc-a. Cette dernière n’a par ailleurs pas obtenu à placer Rémy Musungayi, rapporteur de l’Afdc-a, dans le gouvernement.
L’ancien ministre de l’Industrie devra sans doute attendre une autre occasion. L’Afdc-A a pu toutefois placer Mme Adèle Kanyinda au gouvernement.
Autre oublié : Eliezer Ntambwe que l’on donnait ministre parce que faisant partie des députés ayant participé dès le départ au projet de déchéance de Jeanine Mabunda et de tout son bureau.
Le plus grand absent dans ce gouvernement est sans conteste Samy Badibanga. Ancien Premier ministre, l’homme a brusquement et curieusement démissionné de ses fonctions de Premier vice-président du Sénat alors qu’il venait d’échapper à la pétition qui avait emporté tous les autres membres du bureau Thambwe Mwamba.
D’aucuns le voyaient dans un des ministères régaliens avec en prime une vice primature. Rien de tout cela n’est arrivé.
Ntombo Lukuti