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Lors du XIXe Sommet de la Francophonie, tenu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris, les pays membres ont fermement condamné les violations du droit international et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans une déclaration à l’issue des travaux, ils ont dénoncé les violences infligées aux populations civiles, aux institutions nationales et aux missions de la MONUSCO et de la SAMIRDC, orchestrées par des groupes armés, menaçant les efforts de paix dans la région.
La situation humanitaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC a aussi été un sujet de préoccupation majeure. Les participants ont exprimé leur profonde inquiétude face aux massacres et aux bombardements des camps de déplacés, provoquant des déplacements massifs, tout en appelant à des efforts accrus pour restaurer la paix dans cette zone instable.
Les pays membres de la Francophonie ont condamné les groupes armés opérant en RDC ainsi que tout soutien extérieur, y compris l’appui militaire aux forces armées non régulées.
” Condamnons les groupes armés opérant en RDC et tout soutien extérieur apporté à ces derniers, notamment tout appui militaire aux forces armées non régulées et non autorisées par le gouvernement de la RDC sur son territoire ; non validé par le Rwanda”, ont-ils déclaré, adressant ainsi un appel direct à Kigali.
Ils ont également salué les négociations en cours dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, encouragé les efforts de l’Union africaine, et réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.
Enfin, la Francophonie a exprimé sa solidarité avec le peuple congolais, victime des violences des groupes armés, dénonçant l’utilisation du viol comme arme de guerre, le recrutement des enfants-soldats, et l’exploitation illégale des ressources naturelles dans le Bassin du Congo.
Elie Ngandu
