Qui remplacera Corneille Nangaa à la présidence de la Commission Electorale nationale Indépendante ( CENI) ? La question reste posée dans la mesure où les confessions religieuses ne se sont pas mis d’accord sur un nom. Dans la foulée, deux PV ont été déposés au bureau de l’Assemblée nationale. Le premier par six confessions religieuses et le second par Mgr Marcel Utembi, le président de la CENCO, au nom des chefs des confessions religieuses.
Prévue le lundi 2 août, la plénière devant entériner le PV désignant le nouveau président de la CENI n’a pas eu lieu. Aucune raison n’a été avancée, mais selon des sources, le bureau de la chambre basse du Parlement croit pousser les chefs des confessions religieuses à trouver un consensus sur un candidat.
Selon le député Garry Sakata, élu dans le territoire de Bagata (province du Kwilu), sur la liste du PALU, a affirmé, dans une interview accordée à 7SUR7, que “le bureau de l’assemblée nationale va renvoyer le PV aux confessions religieuses faute de consensus“. Pour lui, “cette procédure est exigée par la nouvelle loi électorale sur la CENI”.
Ce que prévoit la loi
Garry Sakata a même rappelé “qu’en cas du rejet par la chambre basse du nom avancé, la loi prévoit que les confessions religieuses doivent choisir un autre candidat en lieu et place de celui qui a été présenté“. ” Comme les confessions religieuses ne se sont pas accordé sur un nom, on va leur retourné le PV afin qu’elles se choisissent un autre“, a-t-il expliqué.
Comment cela va se passer concrètement l’assemblée nationale ? A cette question, l’élu de Bagata a indiqué que le bureau de la chambre basse va présenter le PV à la plénière qui, ensuite, va constituer une commission paritaire pour vérifier si les candidats présentés remplissent les conditions définies par la loi”.
Cependant, d’aucuns se demandent si les choses vont se passer au niveau de l’Assemblée nationale tel que décrit par ce professeur de droit à l’université de Kinshasa.
RKM