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À la Société Minière de Bakwanga (MIBA SA), les dénonciations autour des projets en cours se multiplient à l’ère de la pré-relance. La dernière controverse concerne l’entreprise tchèque SEKO, chargée des travaux de réhabilitation de la Centrale Hydroélectrique de Tshiala, qui alimente en partie la MIBA. Des voix s’élèvent pour remettre en question la qualité des travaux exécutés.
Selon plusieurs observateurs, les travaux menés par SEKO se déroulent à un rythme extrêmement lent et ne répondent pas aux exigences d’une modernisation nécessaire, surtout face à la vétusté des équipements de la centrale. Cette situation a généré une vive inquiétude parmi les forces vives du Kasaï-Oriental, qui évoquent une gestion défaillante de SEKO dans l’accomplissement de sa mission.
En réponse, ces forces vives ont réactivé le débat autour de l’écartement de l’entreprise MIGHTY LAND, dirigée par le député national Serge Fontshi Mukendi. Celui-ci avait proposé de moderniser la centrale, mais son entreprise avait été écartée pour des raisons jugées par certains comme “mesquines”. Ces mêmes forces dénoncent les accusations infondées selon lesquelles MIGHTY LAND serait liée à des investisseurs rwandais, estimant qu’il s’agit de fausses informations visant à discréditer l’entreprise pour favoriser SEKO.
Face à la situation actuelle, ces groupes locaux envisagent d’organiser des actions de grande ampleur dans les rues de Mbuji-Mayi pour réclamer la réintégration de MIGHTY LAND dans le projet. Ils soulignent l’importance de cette collaboration pour la relance de la MIBA et la réactivation de ses sources d’énergie.
Pour eux, MIGHTY LAND est une alternative crédible et fiable, contrairement à SEKO, dont les performances et les ressources financières ont montré des failles évidentes dans l’exécution des travaux.
LISAPO
