Le Président Félix Tshisekedi a procédé ce samedi 16 novembre 2024 à la clôture des États généraux de la justice, tenus au Palais du Peuple à Kinshasa. Ces assises, lancées le 6 novembre, ont réuni plus de 3 500 participants, dont des magistrats, des personnalités politiques et des membres du gouvernement. L’objectif principal était d’analyser les maux du système judiciaire congolais et de proposer des solutions pour y remédier.
Lors de son discours de clôture, le président congolais a mis en avant plusieurs recommandations issues des débats. Parmi les mesures proposées, la révision des cadres législatifs pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et la mise en place de tribunaux itinérants afin de faciliter l’accès à la justice. Tshisekedi a également insisté sur la nécessité de renforcer la lutte contre la corruption, en adoptant des sanctions plus sévères.
“Il n’est plus question de satisfaire des solutions superficielles, j’insiste, il nous faut des réformes courageuses, des mesures radicales qui transformeront nos institutions de manière durable et qui impacteront positivement le comportement”, a affirmé Félix Tshisekedi.
Le président a également souligné la nécessité d’une digitalisation progressive du système judiciaire pour accroître son efficacité et sa transparence. Il a exprimé son engagement à accompagner la mise en œuvre des réformes et a promis de fournir les ressources nécessaires au succès de cette transformation.
Malgré les critiques émises par certains syndicats de magistrats, Félix Tshisekedi a salué les avancées des États généraux de la justice. Il a remercié les partenaires internationaux pour leur soutien et a affirmé que les bases d’une justice renouvelée avaient été posées. La mise en œuvre de ces réformes pourrait marquer un tournant dans l’histoire judiciaire de la République Démocratique du Congo.
Elie Ngandu