Face à la deuxième vague, le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, avait décrété au mois de décembre 2020, un couvre-feu qui allait de 21 heures à 6 heures. Il a été allégé la semaine. Désormais, il va de 22 heures à 4 heures. Le port des masques reste obligatoire.
Une personne qui débarquerait pour la première fois à Kinshasa (capitale de la RDC), croira que la COVID-19 a été éradiquée en RDC. Dans les rues de Kknshasa, sur dix personnes, au moins deux portent volontairement leurs masques. Les éléments de la police nationale commis au respect de ces mesures sont invisibles.
Silence des autorités politiques et sanitaires
Du côté des autorités pooitico-medicales, c’est le silence de cimetière. Alors que dans un pays comme le Kenya où le chef de l’Etat Uhuru Kenyata s’adresse chaque semaine à ses compatriotes sur la situation sanitaire, en RDC, Félix-Antoine Tshisekedi semble donner l’impression que la pandémie ne concerne pas son pays.
Eteni Longondo, le ministre sortant de la Santé était plus dans des démarches de sa reconduction au gouvernement qu’à suivre l’évolution de la pandémie. Les réunions programmées au début de la pandémie entre le ministère de la Santé, l’équipe de riposte et la Task Force de la Présidence sont devenues rares.
Quid de la vaccination en RDC ?
Demain démarre la vaccination contre la COVID-19 en RDC, personne ne sait ce qui se passera concrètement.
Dr Jean-Jacques Muyembe, le responsable de l’équipe de la riposte est devenu plus qu’aphone. En dehors du bulletin épidémiologique publié par l’institut Natilnal des Rechercges Biomedicales (INRB), les Congolais n’ont aucune information supplémentaire sur l’évolution de la maladie dans leur pays.
Tout le monde espère que le nouveau ministre de la Santé, Dr Mbungani, donnera du sang neuf dans la stratégie anti-COVID-19.
RKM