Lisapo
57.034 cas déclarés pour 1.087 décès contre 50.734 personnes guéries, tel est le bilan de la pandémie de coronavirus (COVID-19) depuis la detectio du premier cas le 10 mars 2020. La République Démocratique du Congo (RDC) est compté parmi les pays les plus touchés en Afrique.
Le bulletin médical publié le 1er ocobre par l’équipe de riposte signale six cas positifs. Avec un système médical défectueux, la RDC semble sortir miraculeusement de cette crise sanitaire qui paralyse le monde entier depuis plusieurs mois. Qu’ont fait les autorités politico-sanitaires de la RDC pour “gagner” cette bataille contre le COVID-19 ? A cette question, aucun Congolais ne pourra répondre avec certitude.
Certes, des mesures ont été prises pour faire face à la pandémie, mais comme toujours, il s’est posé un problème de suivi sur terrain. Peu nombreux sont les Congolais qui respectent les consignes données par les autorités sanitaires.
Personne inquiétée
Alors que le virus court encore et que des mesures de précaution sont prises dans d’autres pays, un visiteur qui débarquerait à Kinshasa croirait que le virus ne circule plus en RDC. En effet, il est difficile et rare de voir des Kinois porter des caches-nez dans les rues de la capitale.
Curieusement et alors que les mesures prises par les autorités politico-sanitaires sont en vigueur, personne n’est inquiété dans les rues de Kinshasa. Au niveau des autorités du pays, c’est le silence total.
Surveillance accrue ailleurs
En face, en République du Congo, le gouvernement de Brazzaville vient de durcir les mesures de précaution, notamment la présentation du pass médical ou la prise du vaccin pour les fonctionnaires et les etudiants. En RDC, des tonnes de vaccin moisissent dans des dépôts.
Du coup, le silence des autorités congolaises étonne plus d’un Congolais, même certains partenaires extérieurs.
RKM
