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C’est ce vendredi 26 juillet que le premier lot d’environ 500 détenus sur les 800 annoncés de la prison centrale de l’ex-Makala, à Kinshasa, devait quitter le pénitencier.
Mais à la dernière minute, la cérémonie a dû être annulée parce que le ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui devait présider cette activité, n’a pas eu l’occasion de s’y rendre.
Cette décision de réduire la population carcérale était sur la table du gouvernement congolais depuis plusieurs mois. Mais elle a été accélérée par une vidéo du journaliste Stanis Bujakera, ex-détenu dans cette prison et libéré il y a quelques mois.
« Donc, ils ont fait sortir les gens, des deux côtés, c’est-à-dire les hommes et les femmes qui seraient éligibles à cette mesure. Ensuite, ils ont installé de la sonorisation et des chaises pour une cérémonie quant à cela. Et puis, au bout d’un moment, ils ont demandé aux prisonniers de regagner leurs cellules parce que le ministre n’est pas là. Il aurait demandé lui-même à être là pour voir si le travail est correctement fait. Donc, c’est demain que la cérémonie pourrait probablement avoir lieu », nous confie une source en interne.
La même source indique que, d’après les informations obtenues auprès des responsables internes, c’est ce samedi que la cérémonie pourrait avoir lieu. Toujours en présence du ministre de tutelle.
Cette prison anciennement Makala, existe depuis 1957. Elle a une capacité de 1.500 détenus. À ce jour, elle dépasserait les 10.000. Une surpopulation qui impacte considérablement les conditions des prisonniers qui se retrouvent plusieurs dizaines à partager une seule cellule.
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