La République démocratique du Congo traverse actuellement une période charnière, avec la formation imminente du nouveau gouvernement et l’installation des institutions nationales.
Ces étapes sont cruciales pour permettre au pays de s’attaquer aux nombreux défis sécuritaires, économiques et sociaux qui l’affligent. Malheureusement, certains comportements égoïstes et dénués d’éthique menacent de paralyser ce processus.
Selon le Professeur Noël K. Tshiani Muadiamvita, un citoyen engagé qui suit de près ces tractations, certains compatriotes semblent plus préoccupés par la promotion de leurs propres intérêts familiaux que par l’intérêt général du pays. Ils bloquent ainsi la mise en place rapide des institutions, au détriment du peuple congolais qui souffre et semble abandonné.
“C’est de l’égoïsme et un manque criant d’éthique. À mon avis, ceux qui ont un tel comportement ne sont pas dignes d’être appelés hommes d’État”, déplore le Professeur Tshiani.
Face à cette situation préoccupante, il appelle le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à agir fermement pour remettre de l’ordre. Selon lui, il est temps de se débarrasser des responsables irresponsables, égoïstes et sans éthique, afin que le pays puisse enfin se relever.
“Le Chef de l’État a certainement un rôle important à jouer pour s’assurer que les institutions soient gérées de manière responsable et éthique. Cela passe par la nomination de personnes compétentes et intègres, qui placent l’intérêt national au-dessus des intérêts personnels ou familiaux”, souligne l’expert.
Au-delà des autorités, les citoyens engagés comme le Professeur Tshiani ont également un rôle crucial à jouer. Ils peuvent contribuer en faisant entendre leur voix, en exerçant une vigilance citoyenne et en encourageant le dialogue, la transparence et la redevabilité des dirigeants.
“Ensemble, avec détermination et en restant fidèle à nos valeurs, nous pouvons surmonter ces défis et permettre au pays de se relever et de répondre aux attentes de la population. La voie sera longue, mais elle est possible si nous gardons l’espoir et l’unité d’action”, conclut-il.
Elie Ngandu