Dans un communiqué publié mardi 28 novembre dernier, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) indique qu’elle a suivi avec consternation, les propos du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, déclarant devant les jeunes catholiques qu’ils n’ont pas de preuves qu’il y aura élections en décembre prochain et même si elle se tenaient l’église n’a pas de certitude qu’elles vont se dérouler dans les meilleures conditions.
À cet effet, la CENI tient à rappeler quelle s’est résolument engagée à organiser des élections crédibles, inclusives, apaisées et transparentes conformément aux lois du pays, et cela, malgré les innombrables écueils et défis auxquelles elle fait face depuis la mise en place de l’actuelle équipe dirigeante avec 28 mois de retard.
Par ailleurs, la Centrale électorale juge CENI juge la déclaration du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu inopportune, incendiaire et non constructive.
” La CENI n’a ménagé aucun effort pour s’assurer que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels. A moins d’un mois de la date du 20 décembre 2023 prévue pour les scrutins combinés tant au niveau national, provincial que local, le calendrier électoral publié en novembre 2022 est scrupuleusement respecté par la Centrale Électorale (…) C’est pourquoi, la CENI juge la déclaration du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu inopportune, incendiaire et non constructive “, lit-on dans ce communiqué signé par Patricia Nseya, Rapporteur de la CENI.
Par conséquent, la CENI considère cette déclaration comme un procès d’intention qui est de nature à démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral, saboter tous les efforts entrepris pour tenir les échéances électorales dans les délais constitutionnels et semer la division et la confusion.
Cette institution souligne que la conclusion prématurée et infondée du numéro un de l’Église Catholique en RDC, a pour but de préparer le lit de la contestation et de jeter à tout prix le discrédit sur le processus électoral.
Elie Ngandu