Pour la troisième fois depuis son accession au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi prononce ce lundi 13 décembre son discours sur l’état de la nation.
Le président de la République est attendu sur plusieurs dossiers d’actualité. Le plus important est sans doute la situation à l’Est du pays, particulièrement en Ituri et au Nord-Kivu.
Le chef de l’État a l’occasion d’expliquer ou même justifier la présence des troupes ougandaises sur le sol congolais pour combattre les “terroristes” ADF.
Félix Tshisekedi a également l’occasion de parler de la taxe RAM, considérée comme une escroquerie par l’Assemblée nationale, qui a enjoint le gouvernement à mettre fin aux prélèvements des unités des abonnés de la téléphonie mobile.
Outre la très controversée taxe RAM, le président de la République est attendu sur le bilan et les perspectives d’avenir de la politique de gratuité de l’enseignement.
Le gouvernement donne en effet l’impression d’avoir décidé de se montrer “réaliste” pour ne pas bloquer l’année scolaire en autorisant les parents à contribuer à l’effort, fixant au passage un plafond des frais à payer par les parents. On se rend toutefois compte que des dérapages sont constatés dans l’exécution des dispositions prises.
Félix Tshisekedi devra aussi parler de la quatrième vague de COVID-19 et des mesures adéquates à prendre pour éviter une hécatombe.
Les projets “Tshilejelu”, “Kinshasa zéro trou”, la tenue des élections dans le délai constitutionnel, les relations tendues entre députés provinciaux et gouverneurs des provinces avec l’avalanche des motions de censure, l’état de la politique de l’État de droit…sont également des sujets qui attendent des réponses de la part du président de la République.
Le discours du chef de l’État sur l’état de la nation est prévu par la constitution à son article 77. Il est prononcé, une fois l’an, devant l’assemblée nationale et le sénat réunis en congrès et ne donne lieu à aucun débat.
N’tombo Lukuti