Un discours de près de 80 minutes. Tout ou presque de la vie de la nation a été abordé. Félix Tshisekedi a notamment réitéré sa promesse d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Il a ainsi appelé l’opposition à rejoindre la nouvelle CENI dirigée par Denis Kadima.
Félix Tshisekedi n’a, malheureusement, pas évoqué la question brulante d’actualité sur la taxe du registre des appareils mobiles (RAM), laissant ainsi sur leur soif, les Congolais victimes de cette “escroquerie” institutionnalisée tant décriée par les députés nationaux. Dans les couloirs du palais du peuple, nombreux étaient les invités au congrès à manifester, dans le silence, leur désarroi, leur mécontentement, leur déception.
Le chef de l’État a sans doute manqué là l’occasion de marquer les esprits, en se posant comme protecteur des faibles, étouffés par la taxe RAM. En décidant la suppression pure et simple de cette taxe, il aurait grandi en estime, lui qui est considéré comme le “père de la nation”.
N.L.