Au cours de son allocution, mercredi 20 septembre dernier à la 78ème Assemblée générale de l’Organisation des nations unies à New-York, le Président Félix Tshisekedi a insisté sur le retrait de la Mission Onusienne pour la stabilité de la République démocratique du Congo (Monusco).
Selon lui, cette mission déployée sous plusieurs formes depuis 20 ans pour rétablir la paix, n’a pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui ” déchirent la RDC et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles. ”
” Par ailleurs, l’accélération du retrait de la Monusco devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les nations unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles “, a-t-il précisé.
Suite aux multiples manifestations constatées au pays contre cette mission, le Président de la République indique qu’il a instruit le gouvernement d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait
accéléré de la Monusco en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023.
Le chef de l’État congolais a réitéré sa demande au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toutes personnes physiques et morales reconnues comme auteurs, coauteurs et complices, matériels et intellectuels des crimes de guerre et contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’Homme, du droit international et de la Charte des Nations Unies sur le territoire congolais.
Elie Ngandu