En pleine polémique enfle entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le ministère des Fianances au sujet du financement et gestion des fonds, l’Inspecteur général des Finances, chef des services, Jules Alingete, a rencontré ce mercredi Denis Kadima.
Lors de leurs échanges au siège de la CENI, les deux personnalités ont parlé des modalités d’encadrement et d’accompagnement de l’IGF sur les opérations financières liées au processus électoral.
” Déjà, il y a trois mois, nous avons été saisis par le bureau de la Ceni qui avait souhaité avoir un accompagnement de l’IGF. Mais, à l’époque, compte tenu de tout ce que nous avions comme travail à faire, nous avons convenu de le faire un peu plus tard”, a déclaré Jules ALINGETE au sortir de son entretien.
“Au regard de l’actualité brûlante, le président Denis Kadima a réitéré rapidement sa demande pour que cet accompagnement se fasse maintenant dans le seul but de garantir la transparence de toutes les opérations financières que la Ceni va devoir engager”, a-t-il ajouté, saluant une “très bonne compréhension mutuelle sur le déroulement de cette mission de l’IGF”.
Jules ALINGETE n’a pas manqué de rappeler que “la loi portant organisation de la Ceni prévoit qu’à la fin du cycle électoral la Cour de comptes puisse procéder à un audit interne en vue de faire rapport au Parlement et au président de la République. Mais pour garantir la bonne gouvernance des ressources financières mises à sa disposition par le gouvernement aux fins d’organiser les élections, le bureau de la CENI a souhaité se faire régulièrement accompagner par l’IGF », a précisé Alingete.
SN