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Le décès de l’Imam Moussa Rachid, président de la Commission d’Intégrité et de Médiation Électorale (CIME), a plongé la nation dans le deuil et suscité une vague d’émotion parmi ses pairs et la communauté électorale.
Lors des funérailles émouvantes tenues ce mardi à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire et à la mosquée de Citas, des personnalités éminentes ont rendu un vibrant hommage à cet homme de foi, reconnu pour sa modestie et son engagement inflexible envers la paix.
Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a exprimé sa profonde tristesse et salué la mémoire de l’Imam Rachid comme celle d’un “frère” dont l’influence transcendait les frontières religieuses et culturelles.
“L’Imam Moussa Rachid était une personne exceptionnelle dont la bienveillance et l’ouverture d’esprit ont marqué toutes les personnes qui ont eu la chance de le connaître”, a déclaré Kadima.
Le numéro un de Centrale électorale a également souligné le rôle essentiel de l’Imam dans la fondation de la CIME, aux côtés d’autres leaders religieux, soulignant son dévouement sans faille pour des élections paisibles en République Démocratique du Congo.
Pionnier et médiateur infatigable, l’Imam Rachid a été loué pour son engagement envers le dialogue et la tolérance, des valeurs qui ont façonné sa vie et inspiré ceux qui l’ont côtoyé.
“J’ai été régulièrement en contact avec lui et il m’a appris à apprécier la religion musulmane à sa juste valeur. Je connaissais l’Islam de loin mais avec lui j’ai pu apprécier de près les valeurs qui guident cette religion”, a ajouté Kadima, témoignant de l’impact personnel profond qu’a eu l’Imam sur lui.
La cérémonie funèbre, empreinte de recueillement et de respect, s’est conclue par l’inhumation solennelle de l’Imam au cimetière de Kintambo, marquant ainsi la fin d’une vie dédiée à la médiation et à la construction d’une société congolaise pacifique et unie.
Elie Ngandu
