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La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) appelle la mission d’observation des églises catholiques et protestantes (MOE CENCO/ECC) à se désolidariser des propos du Cardinal Fridolin Ambongo.
Dans un communiqué publié mardi 28 novembre dernier, cette institution d’appui à la démocratie précise que les propos du Cardinal Ambongo pourraient remettre en cause la relation de confiance et de respect mutuel avec la Mission d’Observation Électorale conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), qui, à travers un de ses représentants, en l’occurrence Monseigneur Donatien Nshole, avait récemment levé l’option de travailler avec la Centrale électorale pour l’organisation de bonnes élections.
” La CENI invite la MOE CENCO/ECC à se désolidariser publiquement des propos incongrus tenus par le Cardinal Fridolin Ambongo, pendant la période de campagne électorale, devant des jeunes qui constituent une frange importante et surtout active de l’électorat et de la population congolaise. Si l’orthodoxie d’une mission d’observation électorale professionnelle n’est pas respectée par la MOE CENCO/ ECC, la CENI doute que cette mission contribue efficacement à l’apaisement de l’environnement politique et social dans lequel les scrutins vont se dérouler et en tirera toutes les conséquences qui s’imposent “, lit-on dans ce communiqué signé par le Rapporteur Patricia Nseya.
Par la même occasion, la CENI rassure l’opinion publique qu’elle ne faillira pas à sa mission, autant que la situation dépende d’elle. À l’en croire, ” tout est fait, à son niveau, pour que les scrutins combinés se tiennent effectivement le 20 décembre 2023. ”
En rappel, le numéro un de l’église catholique en République démocratique du Congo avait déclaré dimanche dernier qu’il n’ont pas de preuves qu’il y aura élections en décembre et si elles se tenaient, l’église n’a pas de certitude qu’elles vont se dérouler dans les meilleures conditions.
Elie Ngandu
