Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé un appel urgent aux Kinois lors d’une marche de sensibilisation organisée à l’occasion de la Journée mondiale du nettoyage, le samedi 21 septembre 2024.
Cet événement, qui s’est déroulé le long du Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, visait à sensibiliser la population à l’importance de l’assainissement et à lutter contre l’insalubrité grandissante dans la capitale.
« Kinshasa est aujourd’hui dans un état effroyable à cause de notre comportement. Changeons notre mentalité. Avant que des mesures coercitives soient prises pour nous contraindre à assainir la ville, nous devons en prendre conscience », a déclaré le Gouverneur, soulignant que chaque Kinois et Kinoise a un rôle à jouer dans cette lutte collective.
La marche a rassemblé des représentants de l’ambassade des Pays-Bas et des structures engagées dans la lutte contre la pollution de l’environnement. L’ambassadrice des Pays-Bas en RDC, Angèle Samura, a également pris la parole, affirmant sa lutte contre l’insalubrité.
« Je remercie Monsieur le Gouverneur de la ville qui a donné l’exemple en prenant part à cette activité. Les déchets sont extrêmement dangereux, ici à Gombe, c’est encore bien ; si on part dans d’autres communes, c’est pire. Nous allons continuer cette lutte contre les déchets dans toutes les communes de Kinshasa », a-t-elle souligné.
Le Gouverneur a rappelé que le slogan “Zéro déchet” doit être matérialisé, et a insisté sur la nécessité d’un changement de mentalité : « Pour y arriver, chacun de nous doit s’impliquer en commençant par nos lieux d’habitation. » Il a également promis que le gouvernement provincial installera des décharges finales dans chaque commune pour améliorer la gestion des déchets.
Daniel Bumba a exhorté les Kinois à ne pas jeter leurs déchets n’importe où et à adopter des comportements responsables pour préserver la santé publique. Son message est clair : l’assainissement de Kinshasa est l’affaire de tous et nécessite un engagement collectif pour éviter les mesures coercitives.
Elie Ngandu