Le Gouverneur du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbuebua Kapo, est au centre d’une campagne de diabolisation depuis le 25 septembre, orchestrée par des individus dont l’objectif est de ternir son image. Cette situation fait suite à son soutien à la population qui réclame une baisse du prix du maïs vendu à Mbuji-Mayi par le service national de Kanyama Kasese.
Une rumeur a d’abord circulé, insinuant que le Gouverneur aurait négocié un pourcentage sur chaque sac de maïs vendu. Le 27 septembre, lors de sa visite à l’entrepôt M-Tshia à Bakwadianga pour vérifier les conditions de vente, des éléments malintentionnés ont tenté de faire croire que l’Exécutif provincial était intervenu pour fermer ce dépôt.
Selon la Cellule de communication du Gouvernorat, ces accusations constituent “des déclarations calomnieuses” qui visent à semer la discorde entre le Gouverneur et la population. La Cellule déclare également que “des vidéos circulant depuis le 28 septembre, enregistrées à l’entrepôt du service national au marché SIMIS, sont utilisées pour accuser le Gouverneur de vandalisme, alors qu’aucune preuve ne corrobore ces allégations.”
En réponse à ces accusations, la Cellule de communication s’interroge sur les motivations derrière cette campagne : “Comment le même maïs produit à Kanyama Kasese peut-il être vendu à un prix bas dans d’autres provinces qu’au Kasaï Oriental? Pourquoi autant d’acharnement sur le Gouverneur qui ne fait que son travail de plaider la cause de ses compatriotes ? Quel mal y a-t-il à revoir le prix du maïs produit avec le financement de la Présidence de la République ?”
De plus, il convient de noter que le gouvernement provincial cultive de vastes étendues de champs sur fonds propres, cherchant à garantir l’approvisionnement et à stabiliser les prix. La Cellule de communication appelle à la retenue et à la vérification des faits avant leur diffusion, exhortant les acteurs politiques et médiatiques à éviter la propagation de rumeurs nuisibles qui aggravent les tensions dans la province. “Il est essentiel de vérifier les faits avant de les diffuser”, conclut-elle.
Elie Ngandu