Ils ne se fatiguent pas et continuent de rechercher sans répit les intérêts de leur société. Eux, ce sont les enfants des travailleurs de la Société Minière de Bakuanga (MIBA SA) qui, chaque jour qui passe, ne lancent que des cris de douleurs et de détresse au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour qu’il s’implique dans l’éradication des antivaleurs qui sévissent actuellement au sein de cette entreprise, et qui risquent de causer sa chute.
C’est notamment le fait que la défunte SIBEKA, dissoute par un tribunal belge, ensemble avec ses représentants aient pris la peau de ASA Group, afin de parapher l’actionnariat avec la MIBA, malgré leur état de défaillance.
Au regard de cette magouille que préparent les représentants de la SIBEKA en connivence avec certains proches du Chef de l’État, le collectif des enfants MIBA, représenté par son président, Jean Mayamba Wa Kalombo, n’est pas resté sans mot.
Il entend saisir le coordonnateur de la maison civile du chef de l’État le jeudi 21 mars prochain, afin de lui faire part de toutes les magouilles susceptibles de miner le seul poumon économique qui reste à l’espace grand-Kasaï, malgré les jalons déjà posés dans sa relance par le président de la République.
Deux (2) jours après cette rencontre, soit le samedi 23 mars, les enfants MIBA seront de nouveau dans dans artères de la ville de Mbuji-mayi, pour donner un deuxième carton jaune à la SIBEKA et à ses complices, mais aussi exiger des poursuites judiciaires contre les auteurs de l’actionnariat SIBEKA-MIBA.
Ils vont également, à travers cette manifestation, demander l’implication du chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans ce dossier, pour mettre la main sur les fossoyeurs de la MIBA et tracer une nouvelle piste de solution qui peut aboutir à sa relance longtemps attendue.
LISAPO