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Kasaï Oriental : Les enfants MIBA exigent le départ du PCA pour relancer l’entreprise

Un vent de révolution souffle sur la Société Minière de Bakwanga (MIBA), alors que les enfants des travailleurs de l’entreprise montent au créneau pour exiger la relance de cette institution sans la présence de son Président du Conseil d’Administration (PCA), Jean-Charles Okoto.

Dans une interview exclusive accordée ce lundi 15 juillet 2024, Jean Tshumbe Ohindo, Président intérimaire du collectif a exprimé la détermination des enfants des travailleurs à voir la MIBA renaître sous une nouvelle gouvernance.

Il a dénoncé le manque de volonté manifeste de Jean-Charles Okoto dans la gestion de l’entreprise, le qualifiant de “mur de Berlin” empêchant la relance de la société. Tshumbe accuse le PCA de faciliter l’accès à l’actionnariat de la MIBA à un partenaire qu’il qualifie de défaillant, ASA Ressource Group.

Selon Jean Tshumbe, cet actionnaire, anciennement connu sous le nom de “SIBEKA”, a récemment changé de nom dans ce qu’il décrit comme une tentative d’escroquer la MIBA. Il affirme que ce groupe ne dispose d’aucun capital de financement et n’a jamais soutenu l’ambitieux projet de relance de la MIBA.

“Plus grave encore, malgré leur incapacité à financer la MIBA, ils conditionnent leur apport financier à la démission du Directeur Général (DG) de ses fonctions. C’est une abomination !” s’est indigné Jean Tshumbe.

Informé de l’arrivée imminente des engins de travail à Mbuji-Mayi pour relancer les activités de production, le collectif des enfants des travailleurs de la MIBA a réaffirmé son soutien inconditionnel à l’Administrateur Directeur Général (ADG), André Kabanda Kana. Ils espèrent ainsi voir ce dernier concrétiser le projet de relance.

Cependant, ils conditionnent cette reprise des activités à la démission de Jean-Charles Okoto de ses fonctions de PCA. En outre, le collectif espère que l’ADG remportera le procès qui l’oppose au représentant de SIBEKA, une société belge dissoute depuis décembre 2023.

La situation reste tendue à la MIBA, et l’issue de cette crise déterminera l’avenir de cette entreprise minière historique du Kasaï-Oriental.

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