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Le Gouvernement Provincial de Kinshasa a annoncé le contrôle forcé des plaques d’immatriculation et du port obligatoire des casques chez des motocyclistes de la ville à partir du 11 août 2022. Cette mesure concerne principalement ceux qui oeuvrent dans le secteur du transport en commun avec leurs deux roues à moteur.
Il s’agit pour l’exécutif provincial d’un moyen pouvant lui permettre de mieux encadrer ce secteur d’activité de plus en plus négligé et à l’origine de plusieurs bavures, avait annoncé le responsable de la police kinoise. C’est ainsi qu’après un délai de 20 jours pour se conformer à la nouvelle règle, la police nationale a procédé depuis hier jeudi au contrôle et bien évidemment à la saisie des motos dont les conducteurs se sont montrés récalcitrants.
Si des beaucoup de conducteurs ont attendu le dernier jour, d’autres par contre ont préféré trouver d’autres alternatives on ne peut plus atypiques. Des casques des chantiers en attendant. ” C’est tout ce que j’ai pu obtenir en attendant car les casques sont devenus très rares dans les boutiques officielles”, nous a dit Eddy, chauffeur de moto taxi rencontré à Kapela. Il dessert le tronçon Kapela -Rond Point Ngaba.
Il n’est pas le seul malheureusement à porter ce casque non adapté au transport. ” Ils ont demandé de porter un casque, ils n’ont pas dit exactement lequel et vu que l’autre casque coûte 15$ soit 30.000 francs congolais. Le temps pour moi de réunir cet argent”, a ironisé son voisin à l’arrêt de Kapela sur croisement de l’avenue du même nom et Université.
Au carrefour Rond Point Ngaba, avant la décision semble être égal à l’après. Une forte présence policière mais seulement quelques motos sont immatriculées et quelques conducteurs portent des casques. “Ici, ils ne peuvent pas oser avec leurs bêtises d’arrêter les gens”, indique un des taximen rencontrés sur place.
” Nous n’admettons pas cela. s’ils insistent nous allons nous y opposer”, a-t-il renchéri d’un air confiant tout en ” sollicitant encore plus de temps”.
Comme lui, beaucoup n’ont pas obtempéré à cette décision de l’hôtel de ville qui vise à mettre de l’ordre dans ce secteur qui ne cesse de croître en terme d’individus. Ce, malgré le ton ferme du commissaire Provincial de Kinshasa la veille de la descente des forces de l’ordre sur terrain. Des observateurs avertis, espèrent tout de même des autorités d’autres mesures coercitives qui puissent amener ces kinois à se conformer aux lois pour l’intérêt commun.
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