SN
Les suffrages obtenus par 82 candidats députés nationaux et provinciaux qualifiés par la CENI de “fraudeurs”, “tricheurs” et “vandales” sont annulés. Ainsi en a décidé la CENI.
La centrale électorale a pris ses responsabilité face à un comportement répréhensible de ceux qui devraient pourtant plaider par l’exemple. Denis Kadima ne pouvait pas rester indifférent, au risque de décrédibiliser un processus voulu par l’actuelle CENI, “inclusif et transparent”.
82 “tricheurs” ou “fraudeurs” épinglés sur 101.000 candidats engagés dans la course. “Seulement 82”, diraient certains. Sans doute que d’autres “fraudeurs” ont pu déjouer la vigilance de la population et donc de la CENI et échappent, pour l’instant, à la sentence négative.
Le plus important est qu’un effort considérable est fourni pour garantir l’intégrité du processus et donc des résultats qui découlent des scrutins combinés du 20 décembre.
On pourrait ergoter sur les tenants et aboutissants de ce malheureux et désolant épisode, on devrait néanmoins reconnaître que l’ivraie ayant été extirpée, il ne reste en principe que le bon grain. Encore que l’œuvre humaine ne peut être parfaite.
Voie libre
En tout état de cause, plus rien ne devrait empêcher la CENI de publier les résultats provisoires des législatives nationales et provinciales, les actes posés par 82 mauvais papas et mauvaises mamans ne pouvant remettre en cause tout le processus.
Les éventuels autres candidats qui s’estimeraient lésés par les irrégularités enregistrées lors des scrutins (bourrage des urnes, détention illégale des dispositifs électroniques de vote par des candidats, vandalisme, corruption, intimidation…) ont encore la possibilité de saisir la cour constitutionnelle ou les cours d’appel de leurs juridictions respectives.
Au regard de ce que vient de décider la CENI à l’encontre de certains mauvais compétiteurs, on devrait assister à une avalanche de dénonciations. Les présumés ” candidats délinquants” ne vont sûrement pas se laisser écarter aussi facilement. On assiste déjà à des aveux sous forme de tentative de suicide collectif. Bonjour les dégâts.
N’tombo Lukuti
