Au cours de leurs échanges, la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilité en RDC (Monusco) a soutenu l’idée de la mise en place d’un cadre de concertation entre la CENI et les différents acteurs impliqués dans le processus électoral, notamment les partis politiques et les organisations de la société civile.
Pour elle, il faut que « toutes les voix puissent s’accorder et discuter de prochaines étapes concernant la réforme de la loi électorale ».
L’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, avait aussi à sa prise des fonctions organisé un cadre de concertation, une idée qu’il avait héritée du défunt Malumalu. Denis Kadima, qui tient à recréer la confiance quelque peu mise en question vis-à-vis de l’organe de gestion électorale congolaise, ne se priverait sans doute pas de cet espace des discussions.
Les deux personnalités ont également échangé sur la délicate question du financement des élections et à la complexité de leur organisation au niveau local.
Bintou Keita est sortie de cet échange convaincue que « la mission principale que Denis Kadima s’est assignée est d’arriver à une organisation sans faille des prochaines échéances électorales ».
Avant elle, Denis Kadima a discuté cette semaine avec notamment la représentante de l’ONU femmes et l’ambassadeur allemand en RDC, dans le cadre des entrevues ouvertes avec des diplomates en poste au pays.
Socrate Nsimba