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Des tensions secouent l’Alliance des Congolais pour le Progrès – Alternance Démocratique (ACP-A), un regroupement politique majeur, alors que des voix dissidentes se font entendre contre son leader, Gentiny Ngobila.
Bien que formellement aucun départ n’ait été enregistré, la loyauté envers Ngobila semble s’éroder au sein du regroupement. Selon un député provincial de Kinshasa, la majorité des membres, soit six sur neuf, ne partagent pas la vision de l’autorité morale du regroupement.
« La majorité d’entre nous (6) ne voit pas les choses de la même manière que l’autorité morale », a-t-il affirmé à la Radio Top Congo FM.
Des signes inquiétants émanent également des députés nationaux, où deux tiers d’entre eux ont choisi de s’éloigner des activités du regroupement, allant jusqu’à boycotter son deuxième anniversaire. Ce désintérêt massif témoigne d’un malaise profond.
Les reproches à l’encontre de Ngobila sont variés. Ses choix stratégiques sont remis en question, tout comme son supposé penchant pour le clientélisme. De plus, ses détracteurs soulignent un manque flagrant d’organisation et une absence de vision claire pour l’avenir.
Notamment, malgré son importance au sein de l’Union Sacrée, le regroupement politique de l’ACP-A, comptant 12 députés, n’a pas obtenu de postes ministériels au sein du nouveau gouvernement de la République.
Face à ces critiques, l’avenir de l’ACP-A semble incertain. La capacité de Ngobila à maintenir l’unité et la cohésion au sein du regroupement est mise à rude épreuve, alors que les dissensions internes menacent de miner sa légitimité et son autorité.
Elie Ngandu
