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Une marche de protestation est prévue ce samedi 19 octobre 2024, dans les rues de Mbuji-Mayi, capitale mondiale du diamant et chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Les forces vives de la province se mobilisent pour exiger la réintégration de la firme MIGHTY LAND dans le projet de construction de la Centrale Hydroélectrique de Tshiala.
Cette action vise à dénoncer la défaillance de l’entreprise tchèque SEKO, actuellement responsable des travaux. Les organisateurs de la marche soulignent que SEKO n’a pas su respecter les délais et n’a pas fourni les équipements nécessaires pour garantir un barrage conforme aux standards internationaux. Selon eux, l’état de vétusté avancé des installations nécessite une modernisation urgente, plutôt qu’une simple réhabilitation, comme le propose SEKO.
Les manifestants critiquent également le prétexte avancé par SEKO, selon lequel certains matériels seraient bloqués à la douane de Kinshasa. Pour les forces vives, cela ne serait qu’une manœuvre dilatoire visant à endormir l’opinion publique et à retarder les progrès nécessaires au projet.
MIGHTY LAND, soutenue par le député national Serge Mfontshi Kasanda, est présentée comme la solution idéale pour la modernisation rapide du barrage. Les acteurs sociaux affirment que la firme a déjà exprimé sa volonté de s’engager dans le projet, mais se heurte à des obstacles causés par des intérêts personnels.
Les participants à la marche appellent à une mobilisation massive pour faire entendre leur voix et réclamer des actions concrètes en faveur du barrage de Tshiala. Ils estiment qu’il est impératif de rétablir MIGHTY LAND dans le projet afin d’assurer un approvisionnement énergétique fiable pour la Société Minière de Bakwanga (MIBA) et le développement de la province.
La marche de samedi sera donc un moment crucial pour les habitants de Mbuji-Mayi, qui espèrent que leur voix sera entendue et que des solutions seront rapidement apportées aux enjeux énergétiques de la région.
Elie Ngandu
