Le président de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles (CNCCS), Bernadin Maïndombe, a promis de lever la mesure contre le clip vidéo « Nini Tosali Te » du groupe musicale MPR (Musique populaire de la révolution) interdit de diffusion sur toutes les chaines de télévision, stations radio ainsi que les écrans géants et autres moyens de communication installés sur l’ensemble du pays.
Dans une interview accordée à TOP CONGO, il dément les accusations des motifs politiques derrière cette décision qui, dit-il, est provisoire. Il suffit donc au groupe MPR de faire une demande de sa levée en attendant de soumettre le clip à l’analyse de la commission.
La CNCCS a pris cette décision le mardi 9 novembre à la grande déception du public congolais qui avait accueilli positivement cette chanson qui parle des conditions de vie difficiles des Congolais qui ne changent pas malgré des changements des régimes.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a indiqué que cette décision ne vient pas du gouvernement, alors que la commission de censure est sous tutelle du ministère de la Justice.
Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a fustigé une “décision impopulaire”, comme pour se dédouaner des accusations contre son parti.
Ce clip, lancé le vendredi dernier, sur les plateformes numériques récolte un franc succès et a déjà récolté plus de 800 mille vues sur la chaîne You Tube du groupe.
Un autre artiste, Bob Elvis, qui a chanté « Lettre à Ya Tshitshi » voit ce clip et cinq autres être également interdits par la censure. Bien qu’il dit ne jamais faire des promotions dans des médias locaux ni des spectacles en public, il peut lui-aussi demander la levée de l’interdiction de ses clips.
SN