Le Tribunal Militaire de garnison de Kinshasa a ouvert ses portes ce vendredi 7 juin 2024 pour le début du procès des assaillants impliqués dans le coup d’État manqué en République Démocratique du Congo.
Les 53 prévenus comparaissent en chambre foraine à la Prison Militaire de Ndolo à Kinshasa, accusés de sept infractions graves, dont l’attentat, le terrorisme, la tentative d’assassinat, le meurtre, l’association de malfaiteurs, la détention illégale d’armes et munitions de guerre, ainsi que le financement du terrorisme.
Parmi les accusés, figurent un ressortissant britannique et une trentaine de Congolais. Le ministère public a requis une peine de 20 ans de prison et la peine de mort pour certains, pour des chefs d’accusation allant de l’attentat au financement du terrorisme.
Maître Richard Bondo, avocat des prévenus, a souligné l’importance de l’assistance juridique dans ce processus et a appelé à ne pas précipiter les conclusions, notamment en ce qui concerne l’extradition éventuelle de certains accusés.
“Avec l’assistance des avocats, il y a le respect de l’État de droit, tel que prôné par les textes qui régissent la RDC. C’est très tôt de parler de l’extradition”, a-t-il déclaré.
Le procès, qui s’annonce comme l’un des plus importants de l’histoire récente de la RDC, témoigne de la fermeté des autorités face aux tentatives de déstabilisation de l’État et de l’engagement à faire respecter l’ordre et la sécurité nationale.
Elie Ngandu