L’opposant congolais Claudel Lubaya accuse le Président Félix Tshisekedi d’être le seul responsable de la situation actuelle que traverse la République démocratique du Congo.
Dans un message posté ce lundi 1 avril 2024 sur son compte X, Claudel Lubaya indique que le chef de l’État ne peut pas porter cette charge sur d’autres personnes.
« Après 5 années d’exercice du pouvoir absolu, le président Tshisekedi est seul responsable de la situation actuelle, telle que vécue sur l’ensemble du pays. Il ne saurait faire porter cette responsabilité à quiconque si ce n’est qu’à lui-même. Il a été porté au pouvoir pour assumer et non pour se dérober. L’ennemi de Félix Tshisekedi, c’est Fatshi Béton et personne d’autre. Tout se fait sous son impulsion. C’est lui seul qui gouverne mais n’agit pas. Qui promet et ne réalise pas ! », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « 5 ans après, il lui revient de sortir de sa cécité et son autisme politiques habituels pour affronter le réalisme nécessaire à la fonction présidentielle, en s’élevant à la hauteur du poste qu’il occupe pour gouverner notre pays avec habileté, méthode, sobriété et responsabilité. C’est au pied du mur qu’on connait le maçon, dit-on ».
Le Président de l’Union Démocratique Africaine (UDA Originelle), précise que la redevabilité de Félix Tshisekedi, « c’est en terme de résultats, et non en nombre de récriminations ni de boucs émissaires ».
D’après lui, le régime actuel ne peut plus accuser d’autres personnes après avoir passé 5 ans au pouvoir.
« 5 ans après, la théorie de la faute aux autres ne convainc personne. Ce populisme excessif et manipulateur est un poison dangereux pour notre société et notre démocratie. Une société aussi traumatisée et aussi fragmentée comme la nôtre ne saurait trouver de solutions à ses problèmes au détour des recettes simplistes », ajoute M. Lubaya.
Signalons que cette réaction tombe après la sortie médiatique du secrétaire général de l’UDPS, parti au pouvoir en RDC, accusant l’ancien Président Joseph Kabila et sa famille politique d’avoir ressuscité la rébellion du M23 dans l’est du pays.
Elie Ngandu