Dans un article signé par Hubert Leclercq le 6 juillet dernier, Libre Afrique avait affirmé que Corneille Nangaa a coordonné des travaux d’élaboration des textes de base de la restructuration de la CENI au sein d’une cellule stratégique au cabinet du Président Tshisekedi.
« Il s’agit d’une publication biaisée et construite sur des faits inventés de toutes pièces, le rôle attribué allégrement et gratuitement à Monsieur Corneille Nangaa ne correspondant nullement à la réalité », réplique le cabinet conseil du président sortant de la CENI, dans une demande de droit de réponse à ce média.
Le camp Nangaa évoque une « énième phase d’une campagne de diabolisation qui semble prospérer au sein de la rédaction de Libre Afrique contre la personnede Monsieur Corneille Nangaa. »
Tout en affirmant Corneille Nangaa ignore même l’existence de cette cellule stratégique, son cabinet conseil rappelle que Président de la CENI fait partie des animateurs des institutions de la République et peut donc être valablement consulté par toutes les parties prenantes au processus électoral dont le Président de la République et les autres Institutions, pour toutes les questions touchant à la réforme électorale.
La nouvelle loi sur la CENI a été promulguée depuis le 6 juillet par le président Félix-Antoine Tshisekedi et soulève des inquiétudes pour n’avoir pas tenu les promesses de la « dépolitisation » de la centrale électorale. Dix des quinze places au sein de la CENI reviennent aux politiques (6 pour la majorité et 4 de l’opposition) contre seulement cinq pour la société civile.
SN