Par l’intermédiaire de ses avocats, Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a annoncé avoir déposé plainte contre un ancien conseiller de l’institution pour des accusations qu’il qualifie de « fallacieuses » et « malveillantes ».
Ces allégations, largement diffusées sur les réseaux sociaux, sont décrites par ses représentants légaux comme des tentatives visant à porter atteinte à sa réputation et à détourner l’attention des avancées réalisées sous son leadership.
Une campagne de dénigrement organisée
Dans un communiqué publié ce vendredi 22 novembre 2024 par le cabinet d’avocats Marcel Wetsh’okonda & Associés, il est précisé que les accusations portées contre Denis Kadima n’ont aucun fondement juridique ou factuel. Selon les avocats, leur client n’a reçu aucune convocation officielle du Parquet général près la Cour de cassation, contrairement à ce qui a été suggéré.
« Ces manœuvres visent à intimider et à perturber la tranquillité de Denis Kadima dans l’exercice de ses fonctions à la tête de la CENI », affirme le communiqué.
Le collectif d’avocats a également dénoncé une « campagne orchestrée » par des opposants politiques et des maîtres-chanteurs, soulignant que les attaques répétées contre Denis Kadima relèvent d’une stratégie visant à fragiliser l’institution en charge des élections en République Démocratique du Congo.
Engagement pour l’égalité des genres et la transparence
Les avocats de Denis Kadima ont tenu à rappeler que leur client est reconnu pour son engagement en faveur de la justice, de la transparence et de l’égalité des genres. Sous sa direction, la CENI a mis en place des mesures visant à renforcer la participation des femmes dans le processus électoral, ainsi que leur représentation dans les institutions publiques.
Ils invitent par ailleurs les autorités judiciaires compétentes à faire la lumière sur ces accusations et appellent les médias et l’opinion publique à faire preuve de discernement face à ce qu’ils qualifient de « manœuvres malveillantes ».
Appel au respect de l’État de droit
« Denis Kadima reste fermement engagé à mener à bien sa mission au service de l’électorat congolais et du développement démocratique en RDC », conclut le communiqué. Les avocats ont insisté sur l’importance de protéger l’intégrité des individus faussement accusés et de privilégier un climat apaisé à l’approche des législatives à Masimanimba et Yakoma.
En attendant que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire, Denis Kadima continue de plaider pour un processus électoral inclusif et transparent en RDC.
Elie Ngandu/LISAPO